Jules Guesde

Jules Bazile dit Jules Guesde, né à Paris le 11 novembre 1845 et mort à Saint-Mandé le 28 juillet 1922, est un homme politique socialiste français.



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Jules Guesde - Essayiste ou théoricien marxiste - Marxisme - Ministre de la Troisième République - Ancien député du Nord (troisième République) - Anti-maçonnerie - Membre de la Fédération jurassienne - Personnalité de la SFIO - Histoire du Nord-Pas-de-Calais - Personnalité de la Troisième République - Personnalité du Parti ouvrier français - Pseudonyme - Naissance en 1847 - Décès en 1922 - Naissance à Paris

Jules Guesde
Jules Guesde 02.jpg
Parlementaire français
Naissance 11 novembre 1845
Décès 28 juillet 1922
Mandat Député 1893-1898
puis 1906-1922
Début du mandat 1893
Fin du mandat {{{fin du mandat}}}
Circonscription Nord
Groupe parlementaire SFIO
IIIe république

Jules Bazile dit Jules Guesde, né à Paris le 11 novembre 1845 et mort à Saint-Mandé (Seine) le 28 juillet 1922, est un homme politique socialiste français.

Premiers pas dans le journalisme militant

Fils d'un professeur d'institution privée, Jules Bazile, après avoir suivi des études classiques et obtenu son bac en 1863, entre à la préfecture de Paris comme expéditionnaire-traducteur à la direction de la presse, Il participe particulièrement tôt à des journaux républicains, se signalant par son audace contre le régime impérial, choisissant alors comme nom de plume le patronyme de sa mère, Eléonor Guesde.

Ces années sont celles d'une formation politique de plus en plus marquée à gauche. À un journaliste du Matin venu l'interviewer sur son itinéraire politique en 1893, il répond qu'il est devenu républicain sous l'Empire en lisant en cachette les «Châtiments» de Victor Hugo, athée en lisant la Critique de la raison pure de Kant et enfin socialiste «par la Commune».

De fait, c'est de Toulouse puis Montpellier, et non à Paris, que le jeune Guesde critique l'entrée en guerre de la France en 1870. Il défend l'opinion républicaine dans «le Progrès libéral» de Toulouse en 1868, puis, l'année suivante, jusqu'en 1871, dans «la Liberté» de Montpellier puis dans «les Droits de l'Homme» où il est alors secrétaire de rédaction. Après le 4 septembre, il soutient la nouvelle République et en particulier, à partir de mars 1871, l'insurrection de la Commune. Ses articles virulents lui valent diverses condamnations à l'emprisonnement qui le poussent, pour y échapper, à l'exil au mois de juin.

Réfugié en Suisse puis en Italie, à Milan, où il survit en donnant des leçons de littérature, il entre alors en contact avec des militants de l'Association internationale des travailleurs (Première Internationale), mouvement fondé entre autres par Karl Marx en 1864. Initialement hostile au philosophe, Guesde se rapproche progressivement de ce dernier. Sans pour tout autant adopter l'ensemble des idées de Marx, il en défend vigoureusement le concept de prise de pouvoir par le prolétariat.

Le leader du parti «collectiviste»

Maquette du monument roubaisien à Jules Guesde, Député de Roubaix, par Georgette-Auguste Sembat (1867-1922)  ; cuivre, bois, plomb (galvanoplastie), Ancien fonds de la ville de Roubaix, transféré à La Piscine, Musée d'Art et d'Industrie (Roubaix)

De retour en France en 1876, Guesde vise deux objectifs. Initialement reconstituer le mouvement ouvrier décapité après les événements de la Commune de Paris, et ensuite convaincre l'élite de la classe ouvrière française du bien-fondé des doctrines du socialisme scientifique issues de la pensée marxiste.

À cette fin, il lance avec Paul Lafargue[1] le journal L'Égalité (qui parait avec quelques interruptions de 1877 à 1883), qui diffuse en France des idées certes marxistes mais à l'évidence traversées par diverses influences françaises, de Blanqui à Rousseau. En effet, Engels rapporte sans négation que «Ce qu'on nomme «marxisme» en France est certes un article tout spécial, au point que Marx a dit à Lafargue : «Ce qu'il y a de certain, c'est que moi je ne suis pas marxiste». »[2]

Le groupe «collectiviste» dirigé par Guesde réussit à obtenir la majorité au congrès ouvrier de Marseille de 1879, prélude à la fondation en 1882 du Parti Ouvrier. Le PO est ensuite dénommé Parti ouvrier français en 1893 pour éviter les calomnies de la propagande nationaliste et revancharde. Le POF reste et restera jusqu'au bout dans la vision internationaliste.

Très vite, apparaissent des divergences entre les dirigeants concernant les conditions de la prise du pouvoir et les relations du parti avec la jeune République. Pour les «possibilistes» menés par Brousse et Allemane, il convient de faire, au plus tôt, les «réformes envisageables» plutôt que d'attendre une révolution dont la réalisation, liée à une hypothétique grève générale, apparaît alors moins que probable.

À cette époque, Guesde incarne la ligne dure du militantisme ouvrier, opposée à tout compromis avec les «forces bourgeoises». Tout au long de cette genèse de la Gauche française, il incarne un archétype, celui du militant pauvre, incorruptible, qui voyage sans répit pour faire connaître dans toute la France le socialisme révolutionnaire. Guesde, hormis son activité inlassable – il publie énormément de livres, brochures, articles et anime au premier rang en dépit de sa santé incertaine les nombreux meetings socialistes – se révèle bon organisateur. Il structure rigoureusement son parti selon une logique pyramidale d'une grande efficacité, chaque niveau étant animé par des militants, fréquemment d'origine ouvrière, complètement dévoués, sinon soumis, à la célèbre «discipline guesdiste», qui étonne par sa rigidité partisans et adversaires. D'autre part, le Parti ouvrier est internationaliste, ses liens sont étroits avec les partis étrangers, surtout la social-démocratie allemande.

Les succès du Parti Ouvrier sont rapides. Comptant à peine 2 000 membres en 1889, il gagne en audience – 20 000 militants en 1902 – et conquiert ensuite plusieurs grandes municipalités, surtout Roubaix qui reste le sanctuaire du guesdisme – la «Rome du Socialisme» – jusqu'en 1914[3]. Le PO atteint son point haut électoral aux législatives de 1893[4]. Particulièrement populaire dans le Nord, bastion d'un POF soutenu par les ouvriers du textile et de l'industrie, profitant d'une influence moins forte et moins durable dans le «Midi rouge», Guesde entre à la chambre des députés une première fois en 1893 pour la circonscription de Roubaix en s'affirmant «collectiviste, internationaliste et révolutionnaire». Battu en 1898 et 1902, il est réélu en 1906. Il conserve son siège jusqu'à sa mort en 1922.

L'unification des socialistes en France, l'entrée au gouvernement

Sous l'impulsion de Guesde, le PO est un des fondateurs en France des journées du 1er Mai, dites «fêtes du travail», à partir de 1889[5] qui vise à obtenir pour les ouvriers des avantages précis et immédiats, comme la réduction de la journée de travail[6].

En 1900, il s'oppose à Jean Jaurès quant à la participation d'Alexandre Millerand au ministère «bourgeois» de Waldeck-Rousseau. Lors d'une conférence contradictoire avec Jaurès, le 26 novembre 1900, il lui répond sur «la vérité, au point de vue historique de leurs divergences», qui sera rapporté sous le titre Les deux méthodes.

En 1902, son parti fusionne avec le Parti socialiste révolutionnaire d'Edouard Vaillant (blanquiste) pour former le Parti socialiste de France. La revendication de Guesde, que cette unité se fasse sur la base de la condamnation de toute tactique «participationniste», est adoptée puis confortée en 1904, lors du Congrès socialiste international d'Amsterdam[7].

Cependant, en dépit de ces succès partisans, le courant réformiste de Jean Jaurès, «socialiste indépendant», gagne inexorablement du terrain en France. En 1905, le Parti socialiste de France et le Parti socialiste français fusionnent pour fonder la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO).

La fusion du POF dans la SFIO était liée au refus, validé par la nouvelle organisation, du «participationnisme». Pourtant, en dépit de ce succès tactique, le déclin du courant représenté par Guesde devient rapidement une évidence. Si les «guesdistes» apportent à la SFIO leur capacité militante, leurs publications et leur appareil doctrinal, ils connaissent un déclin inexorable probablement accentué par l'état de santé de Guesde, de plus en plus précaire, qui l'empêche de jouer un rôle décisif.

Son courant est isolé - les amis d'Edouard Vaillant ne le soutiennent plus - surtout sur les questions internationales mais plus toujours sur la direction des syndicats. L'adoption en 1906 de la Charte d'Amiens défend le principe de l'indépendance vis-à-vis des organisations politiques, fruit de la mise en minorité des Guesdistes au congrès, à la fois par les révolutionnaires et les réformistes, consacre la rupture définitive de la CGT avec la Fédération syndicale internationale.

Quelques coups d'éclats sont toujours cependant à l'initiative de Guesde. Ainsi en mars 1910, en accord ponctuel avec la CGT, il est l'unique député SFIO à voter contre la loi des retraites ouvrières et paysannes, qualifiée par lui, à cause du prélèvement opéré sur les salaires pour les financer, de «vol législatif» ajouté «au vol patronal». Il dénonce «cet article 2 qui, en instituant un prélèvement sur les salaires ouvriers, aggrave la misère ouvrière, rend plus pénible aux travailleurs le poids du jour et diminué les ressources familiales déjà insuffisantes.», comme l'avait fait Paul Lafargue au congrès de la SFIO de 1910[8].

D'autre part, Guesde est opposé à la franc-maçonnerie, qu'il considère comme «alliée à la bourgeoisie» et «nuisible de la classe ouvrière», comme il le rappela lors du Congrès socialiste de Limoges en 1906. Pour tout autant, de nombreux francs-maçons étaient adhérents du POF au point d'apparaître former un courant au sein du mouvement.

En accord avec le manifeste du POF de 1893[9] et 3 jours après la mort de Jaurès, il vote par cause et effet, «l'Union Sacrée» de l'ensemble des partis dans la défense du pays. En effet, dans le manifeste du POF de 1893, il affirmait son combat pour la paix, mais pas à n'importe quel prix[10] : «l'internationaliste n'est ni l'abaissement ni le sacrifice de la patrie», et «La France n'aura pas qui plus est ardent défenseurs que les socialistes du mouvement ouvrier.».

Jules Guesde au début de la guerre

Guesde devient ministre d'État de 1914 à 1916 (cabinets Viviani et Briand). Il adopte des positions patriotiques comme le furent les Jacobins à leurs époques : «Je n'ai pas la même crainte de l'avenir. La guerre est mère de révolution»[11] (1914).

Jules Guesde pensait en effet que la guerre serait créatrice d'une révolution sociale en France comme sous la révolution française et serait ainsi le point le départ d'une révolution internationale. Et, «Pour cette renaissance sociale, il faut vaincre, si lente qu'elle puisse être à venir et quelque sang qu'elle doive couler»[12] (novembre 1915). A ce prix, il y eut effectivement des révolutions de par le monde surtout en Russie (Révolution de Février et d'Octobre 1917) et en Allemagne (Révolution Spartakiste en 1919).

Guesde et Sembat vont aussi s'opposer en conseils des ministres à l'arrestation des "défaitistes" que demandent les autorités civiles ou militaires[13].

Après l'armistice, le Congrès de Tours le voit choisir la «vieille maison» suite à Léon Blum contre la majorité qui adopte les principes communistes. Pourtant, ses dernières réflexions politiques s'adressent à la révolution bolchévique alors toujours incertaine en Russie, pour laquelle il est en désaccord pour ces faits au contraire de celle de Février. Il dira «Veillez sur la révolution russe.».

Malade, Guesde meurt à Saint-Mandé le 28 juillet 1922. Ses cendres reposent au cimetière du Père Lachaise.

Au cœur de l'histoire de la Gauche

La portée du «guesdisme» interroge actuellement l'histoire du mouvement ouvrier à travers les traces qu'il a laissées dans l'ensemble des composantes actuelles de la Gauche française. Jules Guesde reste cependant une personnalité commune et historique, puis un lien particulièrement fort entre les parties communistes et socialistes d'aujourd'hui.

Si la question syndicale a été définitivement tranchée par la Charte d'Amiens, la relation d'un parti révolutionnaire avec le dispositif parlementaire est resté au centre des problématiques de cette époque. Cette difficulté, mal résolue, a été, par les scissions et affaiblissements qu'elle a génèré au sein du POF, une des explications majeures de son déclin.

L'opinion publique, comme les militants, a progressivement avalisé les choix stratégiques des «Indépendants» comme Millerand et en particulier Jaurès qui apparait, à la veille du conflit mondial et énormément plus que Guesde, le leader des socialistes de France. À la croyance d'une crise rapidement suivie de la révolution s'est substituée progressivement la foi en l'imminence de la victoire parlementaire.

Guesde est resté jusqu'en 1914 sur son positionnement de non-conciliation avec la bourgeoisie.

Au moment de l'affaire Dreyfus, s'il croit le capitaine Dreyfus innocent et s'affirme publiquement dreyfusard, il refuse de s'associer activement aux campagnes dreyfusardes. Il indique en novembre 1900 : "Voilà comment j'ai été dreyfusard, c'est-à-dire dans la limite de la lutte contre le militarisme débordé, allant jusqu'à menacer, sous le couvert d'un gouvernement complice, d'un véritable coup d'État. "[14]. L'affaire va briser le bon rapport de confiance entre Jules Guesde et Paul Lafargue, ce dernier voulait effectivement s'y impliquer : «Le Parti ouvrier, qui est un parti politique, ne peut se désintéresser des questions politiques qui agitent le pays...»[15].

La même distance sera marquée en 1892-1893 quand éclatera l'affaire de Panama.

Enfin, au plan théorique, bien que «marxiste», le mouvement guesdiste n'a jamais défini sa politique sur une base théorique ou philosophique, mais sur des plans concrets. «Le collectivisme ne se distingue pas du communisme scientifique, tel qui est sorti de la critique maîtresse de Karl Marx. Si cette appellation a prévalu en France, c'est que, pour les besoins de notre propagande, il y avait lieu de nous distinguer des divers dispositifs communistes qui, forgés de toutes pièces par des hommes qui plus est ou moins de bonne volonté ou de génie, versaient tous dans l'utopie. »[16]

Les discours de Guesde, comme la majorité de ses articles, restent particulièrement peu influencés par les théories de Marx, sinon dans des mots d'ordre qui paraissent relever de slogans plutôt que d'une réflexion profonde, argumentée et serrée, respectueuse des idéaux du socialisme scientifique[17]. Des intellectuels socialistes de premier plan, dont Lucien Herr ou Charles Andler, étaient ainsi rebutés par des simplifications incapables d'aboutir à des apports théoriques majeurs, hors cette espérance quasi messianique, entretenue et incarnée par le chef du POF, de la sortie prochaine des prolétaires du «bagne capitaliste».

N. McInnes déclare que Guesde n'avait pas compris le marxisme, et que sa «mixture» avec le blanquisme «favorisait l'incompréhension» du marxisme. Il note d'ailleurs que «Guesde ne s'est jamais fait passer pour un théoricien marxiste»[18].

Citation

«Si c'est être autoritaire, en effet, que de ne pas vouloir comme certains orateurs de Montmartre “la liberté pour les capitalistes comme pour les travailleurs”, – alors oui, nous sommes autoritaires.» (L'Égalité n°4, 1er janvier 1882)

Sources

Bibliographie

Textes et articles sur Gallica (liste non exhaustive)  :

Textes et articles sur marxists. org (liste non exhaustive)  :

Publications d'articles choisis listés ou non (liste non exhaustive)  :

Biographie

Biographies principales

Autres Sources

Liens Internes

Liens externes

Notes

  1. Gendre de Karl Marx depuis 1868 par son mariage avec sa fille Laura Marx.
  2. Friedrich Engels, Lettre à E. Bernstein, 2 novembre 1882
  3. Énormément d'ouvriers d'industrie parmi les membres du POF. Peu de mineurs, peu de ruraux. Par contre des dirigeants plutôt issus de la petite bourgeoise, dont la stabilité est un trait marquant du mouvement, qui explique probablement la rigidité doctrinale du guesdisme jusqu'à la guerre de 1914.
  4. Le Parti Ouvrier obtient à cette date 300 000 voix. Il retombe à 186 000 en 1902 puis, en 1906, à uniquement 176 000 alors même qu'il a fusionné avec les Blanquistes d'Edouard Vaillant. Le poids des militants des partis de gauche reste qui plus est particulièrement inférieur aux effectifs des syndicats qui comptent alors plus de 200 000 membres (à comparer cependant au près de 2 millions de syndiqués britanniques en 1910). Moins de 1 % des ouvriers étaient membres du POF, les voix du parti atteignant en 1898 à peine 3, 5 % des suffrages.
  5. En hommage aux syndicalistes américains, pour la majorité d'origine allemande, exécutés à Chicago en 1887.
  6. La loi de 1892 limite à 11 heures par jour le temps de travail des femmes et des enfants de 16 à 18 ans. Il faut attendre 1919 pour voir votée la journée de 8 heures
  7. Le débat fait rage entre Jaurès et ses adversaires. August Bebel qui est favorable à Guesde déplore que «les fatales querelles (…) dont la démocratie socialiste française souffre tant, persistent toujours». L'orateur cite alors les paroles de Jaurès six ans plus tôt et qu'il reprend à son compte : «Le socialisme ne peut accepter une parcelle du pouvoir, il faut qu'il attende le pouvoir tout entier. Nous pouvons participer à des réformes partielles et nous y collaborons en effet; mais un parti qui se propose la réforme totale de la société, la substitution d'un principe de propriété et de vie à un autre principe ne peut accepter que l'intégralité du pouvoir. S'il en a uniquement une part, il n'a rien : car cette influence partielle est neutralisée par les principes dominants de la société présente. Les grands intérêts ennemis prennent peur sans qu'on puisse les frapper : l'idéal nouveau n'est point réalisé, mais compromis, et il y a une crise capitaliste dont le socialisme ne sort pas».
  8. Paul Lafargue Intervention contre la loi des retraites
  9. Jules Guesde et Paul Lafargue, Socialisme et patriotisme, 23 janvier 1893
  10. E. Melmoux, T. Mitzinmacker, 100 personnages qui ont fait l'histoire de Franceéd Bréal, p189 [1]
  11. Claude Willard, Jules Guesde, l'apôtre et la loi, Les édition ouvrière, coll la part des hommes, 1991, p103-113
  12. Claude Willard, Jules Guesde, l'apôtre et la loi, Les édition ouvrière, coll la part des hommes, 1991, p103-113
  13. Claude Willard, Jules Guesde, l'apôtre et la loi, Les édition ouvrière, coll la part des hommes, 1991, p103-113
  14. Il ajoute ensuite qu'il «ne s'agissait pas en particulier d'imposer au prolétariat le salut d'un homme à opérer, quand le prolétariat a sa classe à sauver, a l'humanité entière à sauver !». Il conclut qu'il «y a une victime spécifique qui a droit à une campagne spéciale ainsi qu'à une délivrance isolée ; cette victime-là, c'est un des membres de la classe dirigeante, c'est un capitaine d'état-major - c'est l'homme qui, en pleine jeunesse, fort d'une richesse produit du vol opéré sur les ouvriers exploités par sa famille et libre de devenir un homme utile, libre de faire servir la science qu'il doit à ses millions au bénéfice de l'humanité, a choisi ce qu'il nomme la carrière militaire», cf le lien ci-dessous pour le discours intégral du 26 novembre 1900)
  15. in Jacques Macé, Paul et Laura Lafargue. Du droit à la paresse au droit de choisir sa mort. , éd. L'Harmattan, 220p., p. 152-3, 2001
  16. Jules Guesde, Le collectivisme, 7 mars 1894
  17. Anecdote fréquemment citée à propos de Jules Guesde, surtout par Michel Rocard, si les œuvres de Karl Marx étaient en bonne place dans sa bibliothèque au moment de sa mort, les témoins ont découvert avec étonnement que les pages de ces nombreux volumes n'étaient pas coupées.
  18. N. McInnes, Les débuts du marxisme théorique en France et en Italie (1880-1897) , Études de Marxologie n° 3, juin 1960.

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