Brigades internationales
Les Brigades internationales sont un groupe maoïste français issu de la Gauche prolétarienne qui apparaissent en 1974 en reprenant le nom des structures antifranquistes des années 1930 suite au coup d'État au Chili.
Catégories :
Organisation marxiste-léniniste - Maoïsme - Courant d'inspiration marxiste - Marxisme - Années de plomb - Terrorisme en France
Brigades internationales BI Raul Sendic, BI Juan Paredes Manot, BI Che Guevara, BI Reza Rezayi, BI Mustapha El Wali Sayed |
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Classification | |
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maoïste, tiers-mondiste, internationaliste | |
Objectifs | |
Statut | |
inactif | |
Victimes | |
1 (2?) | |
Fondation | |
Date de formation | 1974 |
Pays d'origine | France |
Fondateur (s) | |
Force | |
Nombre | |
Zone d'opération | Paris |
Dernière attaque | 7 juillet 1977 |
Financement | |
Filiation | |
Chefs principaux | |
Groupes reliés | |
Les Brigades internationales (BI) sont un groupe maoïste français issu de la Gauche prolétarienne qui apparaissent en 1974 en reprenant le nom des structures antifranquistes des années 1930 suite au coup d'État au Chili[1].
Elles revendiquent l'assassinat de plusieurs diplomates étrangers de régimes qu'elles considèrent comme dictatoriaux. Le groupe prévu fin 1976 d'assassiner un diplomate d'URSS mais abandonna le projet[1].
Une façade légale, Vaincre et vivre, représentait le groupe dans la légalité tout en pratiquant un activisme violent et publia dans la revue proche du mouvement autonome Camarades[1]. Vaincre et vivre semblent être à l'origine de la formation des Noyaux armés pour l'autonomie populaire (NAPAP) en 1977.
Attentat
- 19 décembre 1974 : Revendication de l'asassinat de Ramon Trabal, attaché militaire d'Uruguay, ex-chef du renseignement militaire (SID), au nom des «Brigades internationales Raul Sendic», selon le nom d'un des leaders Tupamaros. Cependant, le commissaire Pierre Ottavioli de la Brigade criminelle abandonna particulièrement vite la piste des Tupamaros. Alberto Sendic, le frère de Raul Sendic, et le commissaire Pierre Ottavioli, estimaient tous deux que le crime avait été commis par le Mossad pour le compte de militaires uruguayens qui s'opposaient au général Gregorio Álvarez : ainsi, pour Alain Labrousse, «il n'a jamais fait de doute qu'il s'agissait là d'un règlement de compte entre clans militaires» [2] (un coup d'Etat militaire avait en lieu en Uruguay en juin 1973).
- 8 octobre 1975 : tentative d'assassinat de Bartolome Valle, attaché militaire à l'ambassade espagnole (revendiqué par les Brigades internationales Juan Paredes Manot).
- 11 mai 1976 : Assassinat de Joaquim Anaya, ambassadeur de Bolivie (revendiqué par les Brigades internationales Che Guevara) [3].
- 2 novembre 1976 : tentative contre Homayoun Keykavoussi, attaché culturel de l'ambassade iranienne (revendiqué par les Brigades internationales Reza Rezayi) [4].
- 7 juillet 1977 : tentative contre l'ambassadeur de Mauritanie (revendiqué par les Brigades internationales Mustapha El Wali Sayed).
Membres
- Jean-Denis Lhomme
Notes et références
- Christophe Bourseiller, Les maoïstes, la folle histoire des gardes rouges français, 2007 Points, chap. 7
- ↑ Sergio Isræl, El Enigma Trabal, Montevideo, Trilce, 2002, cité par Alain Labrousse (2009), Les Tupamaros. Des armes aux urnes, Paris, éd. du Rocher, 446 p., p. 173-174
- ↑ (en) Article du Times
- ↑ http ://apa. online. free. fr/article. php3?id_article=740
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