Parti communiste marxiste-léniniste
Politique > Mouvements politiques > Gauche
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Organisation marxiste-léniniste - Maoïsme - Courant d'inspiration marxiste - Marxisme - Ancien parti communiste de France - Parti politique fondé en 1978
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Nouveau nom donné en 1978 au Parti communiste marxiste-léniniste de France (PCMLF) pour sortir de la clandestinité.
A cette date, les effectifs du parti sont estimés à plus d'un millier d'adhérents. Le Parti Communiste Marxiste-Léniniste (PCML) s'aligne sur les positions du gouvernement chinois, qui continue à le subventionner, et soutient le régime des Khmers rouges. Aux élections législatives de 1978, il présente des candidats communs avec le PCR-ML (Parti Communiste Révolutionnaire Marxiste-Léniniste), recueillant aux alentours de 1% des voix. Le PCML édite le bulletin PCML-Flash.
En 1981, le dirigeant historique du parti, Jacques Jurquet, accepte de partager la direction du PCML au sein d'un secrétariat collectif composé d'Alain Doronte, Jean-Luc Einaudi, Monique Dagron, et Pierre Bauby. Le PCML nomme à voter pour François Mitterrand au second tour de l'élection présidentielle. A partir de 1982, le PCML publie la revue Travailleurs. Mais le Parti Communiste Marxiste-Léniniste perd sa raison d'être la même année quand la République populaire de Chine reprend officiellement contact avec le Parti Communiste Français.
Le PCML doit par conséquent s'adapter à la nouvelle donne : en 1983, Jacques Jurquet est mis en minorité et le PCML rompt avec le stalinisme. Devant la chute accélérée de ses effectifs, le parti finit par abandonner définitivement la référence au maoïsme en 1985 : il prend alors le nom de Parti pour une Alternative Communiste (PAC).