Georges Politzer

Georges Politzer, né en 1903 à Nagyvárad - actuellement Oradea, en Roumanie - et fusillé en 1942 au Mont-Valérien, était un philosophe et théoricien marxiste français d'origine hongroise, nommé affectueusement par certains le «philosophe roux».



Catégories :

Philosophe français - Essayiste ou théoricien marxiste - Marxisme - Naissance en 1903 - Décès en 1942 - Naissance en Hongrie - Philosophe politique - Psychologue français - Résistant communiste français - Personne fusillée - Personne citée au Panthéon de Paris

Georges Politzer, né en 1903 à Nagyvárad (Hongrie) - actuellement Oradea, en Roumanie (région de Transylvanie) - et fusillé en 1942 au Mont-Valérien, était un philosophe et théoricien marxiste français d'origine hongroise, nommé affectueusement par certains le «philosophe roux». Il était marié à Maï Politzer.

Biographie

Engagé dans l'insurrection hongroise de 1919, il s'exile à l'âge de dix-sept ans suite à l'échec de la république des Conseils de Hongrie, dirigée par Béla Kun. Le pays entre dans l'ère Horthy.

Il s'installe à Paris en 1921 après avoir rencontré Sigmund Freud et Sándor Ferenczi et en cinq ans, il conquiert tous ses titres académiques, jusqu'à l'agrégation de philosophie. Suite à la fondation par le Parti communiste français au début des années 1930, de l'Université ouvrière de Paris, qui sera dissoute en 1939 avec les organisations du parti communiste sur application du décret Sérol, Georges Politzer s'investit et est chargé du cours de matérialisme dialectique. Lecteur de Karl Marx et de Lénine, il s'intéresse énormément à la psychologie, prônant le côté «concret» de cette dernière, comparé à la psychologie respectant les traditions qu'il qualifie d'«abstraite». Il s'intéresse vivement à la théorie freudienne naissante ainsi qu'à ses outils avant de prendre ses distances vis-à-vis de celle-ci. Parallèlement, il occupe le poste de professeur de philosophie au lycée Marcelin-Berthelot à Saint-Maur-des-Fossés.

Mobilisé à Paris en 1940, il reste aux côtés de la direction clandestine du Parti communiste. Démobilisé en juillet 1940, il dirige l'édition d'un bulletin clandestin. Suite à l'arrestation, en octobre 1940 de son camarade et ami Paul Langevin, physicien de renommée mondiale, il sort le premier numéro de L'Université libre, relatant l'emprisonnement du savant et dénonce l'ensemble des exactions commises par les envahisseurs. L'Université libre paraîtra en 1940 et 1941.

Il est arrêté en février 1942 et fusillé en mai.

L'Université ouvrière renaîtra malgré tout après la Libération sous le nom d'Université nouvelle. Malgré sa mort tragique et ses prises de positions ouvertement anti-fascistes, Georges Politzer ne fut reconnu comme «interné résistant» qu'à titre posthume et après une très longue bataille juridique qui ne se termina qu'en 1956.

Son ouvrage posthume, Principes élémentaires de philosophie, réalisé à partir de notes prises par ses élèves, fut le premier ouvrage interdit par le régime militaire instauré en Turquie en 1980.

Citations

Œuvres

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