Qasim Hadi

Qasim Hadi est un syndicaliste irakien, secrétaire général du Syndicat des chômeurs en Irak.



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Syndicaliste irakien - Communisme-ouvrier - Courant d'inspiration marxiste - Marxisme - Naissance en 1967

Qasim Hadi (né en 1967) [1] est un syndicaliste irakien, secrétaire général du Syndicat des chômeurs en Irak.

Technicien en machines agricoles, puis ouvrier dans la confection textile, Qasim Hadi a participé à plusieurs grèves à Mouseiba, Bagdad et Qadhimia, durement réprimée par le régime de Saddam Hussein[2]. En 1991, Qasim Hadi adhère à la Ligue pour l'émancipation de la classe ouvrière, une organisation communiste clandestine, issue du Parti communiste irakien[2]. Il organise de nombreuses grèves, surtout celles de l'usine Noura à Kerbala en 1994, une entreprise liée à l'armée ; malgré le caractère illégal de la grève, le ministère de la défense est amené à négocier avec les grévistes ainsi qu'à céder à leurs revendications, du fait du caractère stratégique de la production[2]. Puis, en 1998, il prend part à l'organisation de la grève à l'usine Badr[1]. Il organise aussi les ouvriers des carrières gypse[3]. Ses activités lui valent un total de quarante neuf arrestations successives[1].

En 2003, Qasim Hadi prend part à la création du Syndicat des chômeurs en Irak, dont il est secrétaire général. Le nom et les méthodes du syndicat font directement référence au syndicat homonyme existait au Kurdistan depuis 1991[2]. Son syndicat revendique rapidement alors jusqu'à 300 000 adhérents[4]. La revendication principale est la création d'une indemnité chômage à hauteur de 100 mensuels[5]. Le succès du syndicat va entrainer la fondation de la Fédération des conseils ouvriers et syndicats en Irak, à laquelle le syndicat des chômeur s'intègre[3].

En mars 2005, Qasim Hadi fait partie des fondateurs du Congrès des libertés en Irak[6]. En 2007, Qasim Hadi devient directeur de Sana TV, une chaine de télévision liée au Congrès des libertés en Irak, opposée à la fois à l'occupation militaire, aux divisions ethniques ainsi qu'à l'islamisme, lancée avec le soutien financier du Comité japonais de soutien à la résistance civile en Irak[7].

Notes et références

  1. Présentation du comité directeur de l'Union des chômeurs en Irak, 2004.
  2. Nicolas Dessaux, Résistances irakiennes : contre l'occupation, l'islamisme et le capitalisme, Paris, L'Échappée, coll. Dans la mêlée, 2006, «Emprisonné à trois reprises par les forces d'occupation», Entretien avec Qasim Hadi et Akram Muhammad Nadir, pp. 121-129.
  3. La Fcosi : Une organisation syndicale de base en Irak, SUD éducation, février 2006.
  4. David Enders, «Fighting for a job in Iraq», Asia Times, 16 janvier 2004.
  5. Giuliana Sgrena on Iraq's new trade unions, Workers liberty, 1er avril 2005.
  6. Déclaration de fondation du Congrès des Libertés en Irak (Iraq Freedom Congress - IFC) , 18 mars 2005.
  7. Lancement prochain d'Al-Sana, une télévision irakienne pour la paix, la démocratie et la laïcité, 2007

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